Mer rouge : les Etats-Unis annoncent une coalition internationale, dont fait partie le Bahreïn, contre les houthis

Le ministre américain de la défense, Lloyd Austin, a annoncé lundi 18 décembre 2023, la formation d’une coalition internationale en mer Rouge visant à contrer les « attaques » des houthis du Yémen sur le trafic maritime. La coalition comprend dix pays dont le Bahreïn.
© DR | Le Galaxy Leader qui a été saisi par les Houthis fin novembre

Le ministre américain de la défense, Lloyd Austin, a annoncé lundi, depuis Manama, la capitale du Bahreïn, la formation d’une coalition internationale en mer Rouge visant à contrer les « attaques » des houthis du Yémen sur le trafic maritime. Cette opération baptisée « Gardiens de la prospérité » comprend dix pays : les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, l’Italie, l’Espagne, les Pays-Bas, la Norvège, le Canada, Bahreïn et les Seychelles.

D’après le ministre de la défense US, l’augmentation des attaques des houthis en provenance du Yémen « menace la libre circulation du commerce, met en danger la vie de marins innocents et viole le droit international ».

Il est à rappeler que les Houthis ont lancé des avertissements contre les navires en lien avec Israël, et ce, en soutien à la résistance palestinienne. Certains d’entre eux ont déjà été attaqué ou carrément saisis. Les Houthis affirment que leurs attaques contre ces navires ne s’arrêteront pas tant que Israël poursuit sa guerre contre les palestiniens.

Les houthis réagissent à cette annonce

« Même si l’Amérique mobilise le monde entier, nos opérations militaires ne s’arrêteront pas (…) quels que soient les sacrifices que cela nous coûte », a réagi Mohammed al-Bukhaiti, un haut responsable des Houthis, sur X, mardi, en réponse à cette annonce par les Etats-Unis de la création d’une coalition de dix pays.

M  Bukhaiti a ajouté que ces attaques s’arrêteraient seulement « si Israël cesse ses crimes et que la nourriture, les médicaments et le carburant parviennent à la population assiégée », de la bande de Ghaza.

Depuis le début de ces attaques, des géants du transport maritime ont déserté le point d’entrée ou de sortie de la mer Rouge, le détroit stratégique de Bab al-Mandeb, qui sépare la péninsule arabique de l’Afrique, et par lequel transite 40 % du commerce mondial.

Avec AFP

AD-300-X-250