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Mine de plomb et de zinc de Tala Hamza : non-lieu pour Kamel Aissat

Le tribunal de Béjaïa a prononcé, aujourd’hui, dimanche 7 janvier 2024, un non-lieu dans l’affaire de l'universitaire, Kamel Aissat, relative à la mine de plomb et de zinc de Tala Hamza et Oued Amizour, à Béjaia. Lors du procès qui s’est tenu le 24 décembre dernier, le parquet avait requis trois ans de prison ferme.
© DR | Kamel Aissat, professeur en microbiologie

Le professeur Kamel Aissat est libre. « Un non-lieu a été prononcé en sa faveur » par la section correctionnelle près le tribunal de Béjaïa, a indiqué Mahmoud Rechidi, secrétaire général du parti socialiste des travailleurs (PST), dont les activités sont gelées depuis janvier 2022 par le Conseil d’Etat suite à une plainte du ministère de l’Intérieur, et auquel appartient l’universitaire.

Lors du procès qui s’est tenu le 24 décembre dernier, le parquet avait requis trois ans de prison ferme.

Aissat était poursuivi sur la base de l’article 196 bis, de la loi n° 20-06 du 28 avril 2020 modifiant et complétant l’ordonnance n° 66-156 du 8 juin 1966 portant code pénal, qui stipule qu’ « est puni d’un emprisonnement d’un (1) an à trois (3) ans et d’une amende de 100.000 DA à 300.000 DA, quiconque volontairement diffuse ou propage, par tout moyen, dans le public des informations ou nouvelles, fausses ou calomnieuses, susceptibles de porter atteinte à la sécurité́ ou à l’ordre publics ».

L’affaire est liée, selon toute vraisemblance, à l’expertise que l’universitaire fait, en tant que professeur en microbiologie, sur les risques environnementaux relatifs à l’exploitation de la mine de plomb et de zinc de Tala Hamza et Oued Amizour, à Béjaia.

Aissat a été placé, dimanche 16 juillet 2023, sous contrôle judiciaire par le juge d’instruction près le tribunal d’Amizour, dans la wilaya de Béjaïa. Il avait été convoqué par la Gendarmerie national quatre jours plutôt. Il était également frappé d’ISTN (interdiction de sortie du territoire national). Une interdiction levée le 3 décembre dernier, jour durant lequel devait se tenir son procès, avant d’être renvoyé pour le 24 décembre.

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