Un contrat pour la réalisation de la mine de zinc et de plomb à Thala Hamza- Oued Amizour (wilaya de Bejaïa), ainsi que pour la construction d’une usine de traitement de ces deux matériaux, a été signé, samedi, entre la joint-venture algéro-australienne « Western Mediterranean Zinc » (WMZ) et la société chinoise « Sinosteel ».
La joint-venture algéro-australienne comprend l’Entreprise nationale des produits miniers non-ferreux et des substances utiles (ENOF), l’Office national de recherche géologique et minière (ORGM), ainsi que la société australienne « Terramin », chargés de la gestion du projet, tandis que « Sinosteel » a été chargée, selon le contrat signé au siège du groupe « Sonarem », de la réalisation de la mine, de l’usine de traitement, ainsi que des infrastructures de ce projet stratégique.
Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab a insisté sur « la nécessité de respecter les délais de réalisation et d’accélérer son entrée en service, prévue pour juillet 2026 », selon un communiqué du ministère.
« Exploitation de la mine pour une durée de 19 ans »
Selon les données du ministère, la mine d’Oued Amizour possède l’une des plus grandes réserves mondiales en la matière, dépassant 54 millions de tonnes, dont 34 millions de tonnes exploitables pendant 20 ans.
Le projet vise à extraire 170.000 tonnes de concentré de zinc et 30.000 tonnes de plomb. Le ministère prévoit que le projet, une fois opérationnel, générera un chiffre d’affaires de 215 millions USD et un bénéfice net de 60 millions USD.
Avec un coût estimé à 471 millions USD, ce projet économique majeur sera réalisé sur une superficie de 23,4 hectares en trois phases principales : la première concerne la construction de la mine et de l’usine, la deuxième étant dédiée à l’exploitation de la mine pour une durée de 19 ans, et la troisième phase prévoit la fermeture et la réhabilitation du site sur une période de cinq (5) ans.
Avec APS