Me Ait Larbi qui s’est constitué pour la défense de Fodil Boumala explique que celui-ci « a été incarcéré à la prison d’El Harrach pour ses opinions politiques» soulignant que « les détenus politiques pour lesquels mes confrères et moi sommes constitués indépendamment les chefs d’inculpation qui leur sont portés, n’ont pas commis aucun crime en rapport avec l’ordre public. Ce sont des prisonniers politiques », écrit l’avocat dans un nouveau communiqué en réponse à la déclaration de la Cour d’Alger.
Sur sa non-présence au tribunal de Dar El Beida pour retirer lui mêmes la copie du dossier d’un client et de déposer la lettre de constitution, Ait Larbi explique qu’il avait délégué un avocat constitué dans la même affaire, pour remettre la lettre de constitution et récupérer le permis de communiquer, comme le permet la loi indiquant que « le refus de remettre le permis à un avocat au nom de son collègue constitue une violation de la loi », dit-il.
s’agissant de la résiliation de la relation entre l’avocat et son client, Mokrane Ait Larbi souligne que celle-ci est régie par la loi relative à la profession d’avocat ainsi que son règlement intérieur.
« Dans l’histoire de la justice, on n’a jamais vu un avocat restituer un dossier à un juge d’instruction ou à quelque autre partie juridique après la fin de sa constitution dans un dossier », s’étonne Me Ait Larbi qui s’interroge sur le lien entre cette affaire et le dossier de Fodil Boumala.
