Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

Mort de Nahel M. : troisième nuit d’émeute, l’état d’urgence évoqué et l’ONU demande à la France « de se pencher » sur les problèmes de racisme dans la police

Troisième nuit d'émeute dans plusieurs villes françaises, notamment la capitale, Paris, suite au décès de Nahel, 17 ans, mardi 27 juin 2023, d'un tir de balle d'un policier. Des députés et sénateurs du Rassemblement national réclament l'instauration de l'état d'Urgence. La première ministre, Elisabeth Borne, a indiqué aujourd'hui, vendredi 30 juin, que toutes les hypothèses sont sur la table. De son côté, l’ONU a demandé à la France de se pencher sérieusement sur les "profonds problèmes de racisme et de discrimination raciale parmi les forces de l’ordre".
© DR | Troisième nuit d'émeutes en France

La situation semble se compliquer davantage en France après l’assassinat, mardi 27 juin, de Nahel, un jeune de 17 ans, par un policier. Plusieurs villes françaises, comme c’est le cas à Nanterre, Lille, Bordeaux…ont connu, dans la nuit du vendredi à samedi, d’autres émeutes parfois extrêmement violentes. Vendredi matin, la RATP, société de transport, a annoncé qu’une vingtaine de lignes de bus ne circulaient pas. Dans un tweet, le ministre français de l’intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé que « les forces de l’ordre ont procédé à 667 interpellations », durant cette troisième nuit d’émeute, soit trois fois plus que la veille.

A cet effet, des politiques, notamment de droite, ont commencé à évoquer l’état d’urgence. C’est le cas du Rassemblement national, par la voix du vice-président de l’Assemblée nationale, Sébastien Chenu, qui a réclamé l’instauration de l’état d’urgence et de couvre-feu » dans les quartiers qui sont le théâtre d’émeutes.

Questionnée à ce sujet, ce vendredi, après une réunion qu’elle a tenue avec plusieurs ministres, Elisabeth Borne a déclaré que « toutes les hypothèses » sont à l’étude. La première ministre française doit se réunir, le même jour, à partir de 13h, avec le Président, Emmanuel Macron, qui, de son côté, s’est dit « prêt à adapter le dispositif de maintien de l’ordre sans tabou ».

La situation en France est largement suivie de près dans le monde. L’Allemagne s’est, ainsi, dite « inquiète », alors que les autorités norvégiennes ont « invité » leurs citoyens se trouvant en France à « éviter les rassemblements ». L’Onu s’est, par ailleurs, exprimé sur la question. Le porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, Ravina Shamdasani, a indiqué aujourd’hui que  » la France de se pencher sérieusement sur les profonds problèmes de racisme et de discrimination raciale parmi les forces de l’ordre ».

Avec AFP

AD-300-X-250