« Il m’a été donné de constater avec consternation l’absence d’inscriptions en Tamazight sur les différentes enseignes du nouveau stade de Tizi Ouzou qui abritera les futures rencontres du symbole du combat identitaire : la JSK », a écrit d’emblée Yassine Aissiouane. Un « fait grave », a-t-il estimé, qui, « en plus qu’il soit une violation de la constitution du pays qui consacre Tamazight comme langue nationale et officielle », est considéré « comme une provocation en direction de la population de toute la région qui a payé un lourd tribut pour la reconnaissance de cette langue ancestrale et la véritable identité algérienne », enchaîne l’élu APW.
« On ne peut prétendre lutter contre le régionalisme et la discrimination quand ils sont pratiqués par les mêmes institutions qui sont censées les combattre », a-t-il encore lancé, avant de demander au responsable de l’équipement public de lui fournir des informations sur les « mesures » qu’il va prendre pour « réparer » ce qu’il considère être une « ignominie ».
Il faut signaler, en dernier lieu, que les travaux du stade ont atteint, selon le ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, un taux d’avancement de 90%. Dans un communiqué sanctionnant la visite qu’il a effectuée sur les lieux, vendredi dernier, il a été mentionné que le ministre Mohamed Tarek Belaribi, a donné des instructions à l’effet d’ « intensifier les efforts et accélérer la cadence des travaux, pour que le stade soit prêt, pour l’organisation d’un match test en mai prochain ».