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Office des statistiques : les salariés mieux payés dans le secteur public 

Le salaire net moyen en 2021 s’élève à 42 800 DA, a indiqué l’ONS dans les conclusions d’une enquête qui a touché 696 entreprises, dont 491 publiques et 205 privées (hors administration et agriculture). Il est de 60 100 DA dans le secteur public contre 34 900 DA dans le privé.
© DR | Les travailleurs du secteur de la construction sont parmi les moins payés

L’Office nationale des statistiques (ONS) a rendu public ce week-end une enquête sur les salaires effectuée en mai 2021 sur 696 entreprises, des différents secteurs hormis l’administration et l’agriculture, dont 491 entreprises publiques et 205 entreprises privés de 20 salariés au minimum.

Il en ressort que le salaire net moyen en 2021 s’élève à 42 800 DA. Néanmoins, il est plus élevé chez le public par rapport au privé puisqu’il est de 60 100 DA dans le secteur public contre 34 900 DA seulement dans le privé.

Hydrocarbures et finances, les salaires les plus élevés, construction, les plus bas

Par secteur d’activité, « les salaires nets moyens mensuels sont plus élevés dans les industries extractives (production et services d’hydrocarbures, mines-carrières) et les activités financières (banques et assurances) avec respectivement 111 800 DA et 62 800 DA, soit 2,6 et 1,5 fois le salaire net moyen global ».

Ce qui s’explique, indique l’ONS, « par le fait que les entreprises faisant partie de ces secteurs emploient beaucoup de diplômés et qu’ils aient plus de facilité que d’autres pour payer leur personnel (un système de rémunération spécifique) ».

Par contre, « les secteurs de la construction, de l’immobilier et services aux entreprises enregistrent les salaires moyens les plus faibles avec respectivement 32 500 DA et 35 700 DA soit 76%, 83% du salaire net global ». Là, « l’une des causes essentielles est la forte composante du personnel d’exécution, ce qui tire vers le bas le salaire moyen de ces secteurs », ajoute la même source.

Il est mentionné dans les conclusions de cette enquête que « la qualification du salarié, le secteur juridique, la taille de l’entreprise ainsi que les spécificités de rémunération sectorielles des entreprises de certains secteurs sont les éléments les plus discriminants du niveau des salaires ».

Ainsi, « le niveau moyen des salaires dépend selon le secteur d’activité, soit de l’importance de la proportion des cadres (Industries extractives et activités financières), soit de la prédominance du personnel d’exécution (Construction) ».

« Les disparités salariales selon le niveau de qualification restent relativement fortes »

C’est dans ce sens, par exemple, que l’ONS fait noter que « les disparités salariales selon le niveau de qualification restent relativement fortes ».

A cet effet, « un cadre dans le secteur public perçoit un salaire net moyen de 90 900 DA soit 2,2 fois le salaire net d’un agent d’exécution. Le salaire des agents de maîtrise et du personnel d’exécution sont respectivement de 66 400 DA et 41 200 DA ».

Par contre, dans le privé, « les salariés des industries extractives (mines et carrières) et de l’immobilier et services aux entreprises sont les moins payés, avec respectivement des salaires mensuels moyens de 27 100 DA et 30 000 DA, soit 78% et 86% seulement du salaire mensuel net moyen global dans le privé ».

Les salaires moyens, dans le secteur privé, pour ce qui est des agents d’exécution par exemple, sont de l’ordre de 23 703 DA dans les industries extractives, 24 979 dans la santé ou encore 26 517 dans la constrcution.

« La part des primes et indemnités est plus importante dans le secteur public »

En dernier lieu, pour ce qui est de la structure du salaire, « pour l’ensemble des deux secteurs public et privé, le salaire de base représente en moyenne 58% et les primes et indemnités 42% de la rémunération brute totale ».

« Le salaire de base reste la principale composante, il est représenté par les proportions suivantes : 58%, 55% et 62% pour respectivement les cadres, le personnel de maitrise et le personnel d’exécution », ajoute la même source, qui précise que « dans le secteur public, le salaire de base représente 51% du salaire brut, alors que dans le privé, cette proportion est de 61% ».

Ainsi, indique l’ONS, « il apparait bien dans les structures que la part des primes et indemnités est plus importante dans le secteur public que dans le privé : 49% contre 39% ».

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