ONU : Guterres évoque « l’inadéquation entre les institutions multilatérales et les réalités économiques et politiques du monde »

Dans son discours du 4 octobre 2023, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a fait le point sur les résultats de la 78e session de l'Assemblée générale, où les dirigeants mondiaux ont participé à divers événements, notamment le Sommet sur les objectifs de développement durable et le Sommet Ambition Climat.
© DR | António Guterres, SG de l'ONU

A cet effet, le Secrétaire général a souligné que « les dirigeants ont unanimement insisté sur l’importance des solutions multilatérales tout en exprimant des préoccupations quant à l’inadéquation des institutions multilatérales actuelles ».

« Tous les dirigeants, sans exception, ont souligné l’importance que revêtaient les solutions multilatérales. Mais tous m’ont dit, les uns après les autres, que nos institutions multilatérales actuelles n’étaient pas à la hauteur et qu’ils souhaitaient que des réformes soient adoptées », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Nombreuses ont été les critiques formulées contre l’inadéquation entre les institutions de la gouvernance mondiale et les réalités économiques et politiques de notre monde ».

Antonio Guterres a mis en évidence, dans ce sens, « les inquiétudes croissantes concernant l’état de la planète et le changement, ainsi que les nouvelles technologies et d’autres enjeux », ceci, en relevant que « le cadre : Notre Programme commun, défini par l’Assemblée générale pour le Sommet de l’avenir offre une base pour les décisions cruciales à venir ».

Le Secrétaire général a souligné que « d’importantes propositions de Notre Programme commun, telles que le Nouvel Agenda pour la paix, la réforme de l’architecture financière internationale et le Pacte numérique mondial, seront discutées lors du Sommet de l’avenir ».

En fin, indique le communiqué des Nations-Unies, « le SG de l’ONU a anticipé l’année cruciale à venir pour la préparation du Sommet de l’avenir, exprimant son soutien aux facilitateurs et à l’implication extensive du système des Nations Unies, de la société civile, du secteur privé et du public ». Il a, ainsi, « encouragé toutes les parties prenantes à s’engager avec Notre Programme commun et le rapport du Conseil consultatif de haut niveau ».

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