Expulsé d’Australie l’an dernier avant le début du tournoi en raison de son refus d’être vacciné contre le Covid-19, Djokovic n’avait pu que constater le retour en force de l’Espagnol, qui avait pris une longueur d’avance dans la course aux titres du Grand Chelem avec un 21e sacre majeur (20 pour Djokovic et Federer). Vainqueur ensuite à Wimbledon mais interdit d’entrée aux Etats-Unis pour l’US Open, le joueur serbe est donc revenu à hauteur de Nadal.
Ce dimanche, une fois la victoire assurée sur une ultime faute de son adversaire, Djokovic est monté dans son box embrasser son équipe dont son coach Goran Ivanisevic et sa mère Dijana et s’y est effondré en sanglots.
374e semaine au sommet de la hiérarchie mondiale
Il a été dominateur tout le match et n’a pas semblé du tout gêné par sa blessure à la cuisse. Il a d’ailleurs joué pour la première fois du tournoi sans son énorme bandage.
Ses impossibilités de jouer et l’absence de points distribués à Wimbledon lui avaient fait perdre l’an dernier sa place de N.1. Il l’a récupérée ce dimanche et va entamer lundi sa 374e semaine au sommet de la hiérarchie mondiale, nouveau record. Depuis 2021, il détient également le record du nombre de saisons terminées en N.1.
Pour sa part, Tsitsipas jouait sa deuxième finale de Grand Chelem après Roland-Garros en 2021 où il avait déjà été battu par Djokovic, mais en cinq manches et après avoir remporté les deux premières.
À noter que le père de Novak Djokovic n’a pas assisté à cette finale, après une polémique née de photos sur lesquelles on le voyait poser avec des supporters pro-russes à l’extérieur du stade à Melbourne. Déjà absent lors de la demi-finale vendredi, Srdjan Djokovic n’était pas assis dans les tribunes avec l’équipe d’entraîneurs de son fils, le siège qu’il occupait habituellement aux côtés de sa femme Dijana restant vide.