Selon la même source, « cette crise s’était déjà exprimée dès le début de la campagne de collecte des parrainages pour les dossiers de candidature et dont l’exclusion de notre candidate était une expression violente, sans oublier les cafouillages qui ont marqué le traitement des dossiers de candidature ».
Notant le grand écart entre les résultats annoncés par les deux instances, le PT estime que les chiffres définitifs proclamés par la Cour constitutionnelle, font état « d’une augmentation exponentielle des scores des trois candidats, que ni la raison, ni la réalité de ce qui s’est passé le 7 septembre, ni même les recours des candidats ne peuvent expliquer ».
Et d’ajouter : « Jamais, depuis l’avènement du multipartisme dans notre pays, une telle modification ahurissante n’a été enregistrée dans les résultats définitifs des scrutins, suite à l’introduction de recours ».
Pour le PT « les résultats définitifs, loin de résorber la crise ouverte, ne font que l’exacerber ». «En effet, après une telle déroute qui reflète une exacerbation de la crise politique, produit d’une lame de fond silencieuse mais houleuse, et après le communiqué commun des trois candidats, on était en droit de s’attendre à une décision hardie à la hauteur de la gravité de la situation, c’est-à-dire une décision de sauvegarde nationale, le processus électoral ayant révélé une fracture sans précédent, qui plonge le pays dans l’incertitude, le transformant en proie facile pour les rapaces étrangers, les fauteurs de guerre et de chaos », explique la même source.
Selon le PT, « l’absence d’issue positive, la crise politique, de régime, d’une gravité sans précédent qui impacte l’État et sa souveraineté, fragilisés en externe par un régime isolé en interne ».