Pétrole: le brut le plus cher de l’Opep en 2020, le Sahara Blend d’Algérie reste en 3e place

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© DR | Pétrole, les prix baissent

Le baril de pétrole algérien (Sahara Blend), occupe toujours la troisième place du brut le plus cher du panier des pétroles de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) en 2020, malgré une importante rétrogradation, d’après les données de l’Organisation.

En effet, « la moyenne annuelle des prix du brut algérien est passée de 64,20 dollars/baril en 2019 à 41,27 dollars en 2020 (jusqu’a octobre 2020), occupant la troisième place du brut le plus cher de la composante du panier de l’Opep (13 bruts) en 2020, après l’Emirati Murban (42,31 dollars/baril) et l’Angolais Girassol (41,59 dollars/baril)« , informe l’Opep dans son dernier rapport mensuel.

Notons par ailleurs, qu’en 2019 le Sahara Blend a occupé la place du sixième brut le plus onéreux, se positionnant ainsi derrière l’Angolais Girassol (66,11 dollars/baril), le Guinéen équatorial Zafiro (65,74 dollars/baril), le Nigerian Bonny light (65,63 dollars/baril), le Saoudien Arab light (64,96 dollars/baril), et l’Emirati Murban (64,72 dollars/baril).

Encore faut-il rappeler que, l’année passée, le panier de l’Opep (ORB) était en fléchissement de 23,34 dollars ,ou 36,5%, de 63,91 dollars/b en 2019 à une moyenne de 40,57 dollars/b jusqu’à présent, selon les chiffres de l’Organisation.

En outre, en octobre dernier, les cours du brut algérien ont atteint 39,76 dollars le baril contre 40,98 dollars en septembre dernier, soit une baisse de 1,22 dollars, soit, 3,0 %.

C’est pourquoi, ce déclin a impacté toutes les valeurs du panier de l’Opep (ORB) Sur une base mensuelle, conduisant ainsi à la diminution de L’ORB de 1,46 dollars, ou 3,5% pour atteindre une moyenne de 40,08 dollars/b.

La baisse du Sahara Blend ainsi que, les autres composants de panier de l’Opep interviennent dans un contexte de chute des prix au comptant du pétrole brut qui ont reculé en octobre pour le deuxième mois consécutif, de même que les prix à terme.

« La reprise saine attendue de la demande mondiale de pétrole au 4eme trimestre de 2020 ralentissait, et les débits mondiaux des raffineries est resté faible au milieu d’une deuxième vague sévère d’infections au Covid-19 dans plusieurs régions du monde’’, explique l’Organisation.

Pour rappel, le brut de l’Opep a débuté le mois de novembre à 35,89 dollars avant de s’établir entre 42 et 43 dollars. Cela intervient suite à l’annonce par le groupe pharmaceutique Pfizer que le vaccin développé avec son partenaire BioNTech contre la Covid-19 qui réduirait à 90% le risque de s’infecter.

Néanmoins, les prix restent soutenus par l’éventuelle possibilité d’une nouvelle intervention des pays de l’Opep+ pour soutenir les prix et espérer retrouver un équilibre du marché pétrolier.


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