Vers 09H45 GMT (11H45 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, prenait 0,36% à 67,28 dollars, un niveau qu’il n’avait plus atteint depuis le mois d’avril.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en juillet, gagnait 0,31% à 65,49 dollars, également au plus haut depuis le mois d’avril.
Les cours du brut sont également remontés après l’annonce par l’Iran lundi qu’il soumettra prochainement aux Etats-Unis sa propre proposition pour un potentiel accord sur son programme nucléaire, après la remise d’une offre américaine qui ne semble pas avoir convaincu Téhéran.
Les discussions butent toujours sur la question de l’enrichissement d’uranium iranien.
Sans accord, le risque est de voir la pression américaine se renforcer sur les exportations d’or noir de l’Iran qui fait partie des dix premiers producteurs mondiaux, ce qui réduirait l’offre disponible et donc ferait grimper les cours.
Une nouvelle réunion entre l’Iran et les Etats-Unis sur le programme nucléaire de Téhéran aura lieu cette semaine, ont annoncé les deux pays.
Encouragés par ces facteurs haussiers, les investisseurs semblent adhérer à l’idée « que le marché restera tendu tout au long de l’été » et que les peurs que les cours chutent en cas de nouvelle hausse des quotas de l’Opep+ « pourraient être exagérées », selon les analystes.
Avec AFP