Vers 10H20 GMT (11H20 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, prenait 1,04% à 70,61 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en avril, gagnait 1,13% à 67,30 dollars.
Cette augmentation des cours de l’or noir « reflète le retour dans le vert » des marchés, confirment les analystes, ce qui est un facteur positif pour l’économie et donc la demande de pétrole.
Mais à plus long terme, « les perspectives pour les prix du pétrole restent baissières », ajoute l’analyste.
« La chute de 14 % du Brent par rapport à son pic de la mi-janvier coïncide avec l’intensification des craintes qu’une guerre commerciale mondiale ne porte un coup sévère à la demande mondiale de pétrole », explique Han Tan d’Exinity.
Donald Trump a menacé jeudi la France et l’Union européenne (UE) d’imposer des droits de douane de 200% sur leurs champagnes, vins et autres alcools si les tarifs douaniers de 50% annoncés par Bruxelles sur le whisky américain n’étaient pas abandonnés.
« Pendant huit jours consécutifs, le Brent a clôturé dans une fourchette de 69,28 à 71,04 dollars par baril », souligne Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
Un niveau faible prolongé qui démontre les fortes inquiétudes des investisseurs sur la santé de « l’économie mondiale en raison des mesures politiques erratiques et extrêmes prises par les États-Unis », affirme M. Schieldrop.
Le marché pétrolier reste également très attentif aux annonces de nouvelles mesures de relance de la Chine, premier importateur mondial d’or noir, après l’annonce la semaine dernière d’un objectif de croissance économique ambitieux d’environ 5%.
Avec AFP