Vers 08H45 GMT (10H45 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juillet, prenait juste 0,03% à 64,11 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, gagnait 0,11% à 60,96 dollars.
Une réunion des huit membres de principaux de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) aura lieu samedi.
Ces pays qui ont accepté des coupes importantes pour maintenir les cours de l’or noir à flot ces dernières années ont désormais changé de stratégie et réintroduisent à un rythme plus rapide que prévu des barils sur le marché.
Ouvrir les vannes serait pour l’Arabie saoudite, pays dont la voix compte le plus au sein de l’Opep+, une façon de mettre la pression sur les membres dépassant leurs quotas, en faisant chuter les prix et donc fondre leurs profits.
Le Kazakhstan, principal réfractaire, « continue de produire environ 350.000 barils par jour de plus que son quota », rappelle Arne Lohmann Rasmussen, ce pourquoi les analystes estiment qu’une nouvelle hausse de production de 411.000 barils par jour pour le mois de juillet est probable.
Cette augmentation du volume disponible de pétrole est un facteur de baisse des prix, mais une grande partie de cette hausse serait déjà intégrée dans le cours actuel.
Par ailleurs, l’Opep+ se réunit au complet mercredi en visioconférence à 13H00 GMT (15H00 à Vienne), mais aucune décision n’est attendue par le marché qui focalise son attention sur la réunion de samedi.
Avec AFP