Cette nouvelle révision à la baisse des perspectives souligne le défi auquel est désormais confronté l’OPEP+, qui comprend l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés comme la Russie.
L’OPEP+ avait déjà annoncé le 5 décembre avoir reporté de trois mois son projet d’augmentation de la production de pétrole à avril, en raison de la faiblesse de la demande et de la montée en puissance de l’offre des autres producteurs.
L’OPEP dit mercredi s’attendre désormais à ce que la demande mondiale de pétrole pour cette année augmente de 1,61 million de barils par jour (bpj), ce qui marque un ralentissement par rapport à sa prévision de 1,82 million de bpj annoncée le mois dernier.
Avant cela, l’OPEP avait maintenu ses perspectives pour cette année inchangées jusqu’en août.
L’organisation a également réduit son estimation de la croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2025, à 1,45 million de bpj, contre 1,54 million de bpj précédemment.
Avec Reuters