1110 cas de paludisme (malaria) ont été détectés dans cinq wilayas du Sud du pays, a annoncé mardi le ministère de la Santé tout en affirmant que le dispositif de surveillance et de prise en charge ont été renforcés.
Selon les données de la surveillance épidémiologique fournis par le ministère de la Santé, 918 cas ont été enregistrés à Tamanrasset, 96 cas à Adrar, 89 cas à Illizi, 5 cas à Ouargla et 2 cas à Ghardaia.
D’après la même source, ces cas ont été « essentiellement » importés des pays frontaliers sahéliens.
« Comme chaque année au mois de septembre après les premières pluies, il y a une recrudescence des cas de paludisme importés venant essentiellement des pays frontaliers sahéliens ou d’Algériens ayant séjourné au niveau de ces pays », explique le ministère.
« Toutes les mesures ont été prises conformément au plan national de prévention de la réintroduction de la maladie qui prend en (compte) les facteurs climatiques, géographiques et les voyages dans les pays d’endémie palustre », rassure le ministère.
« Tous les cas ont été pris en charge au niveau des structures hospitalières conformément aux directives thérapeutique nationales », ajoute-il.
Notons que le paludisme, connu sous le nom de malaria, est une maladie infectieuse qui peut être transmise à l’homme par des piqûres de moustiques infectés.
Selon le dernier bilan établi sur la maladie et publié en décembre 2019 par l’organisation mondiale de la santé (OMS), il y a eu 228 millions de cas de paludisme en 2018, contre 231 millions en 2017. Le nombre de décès dus à la maladie en 2018 est estimé à 405 000, un chiffre en baisse par rapport aux 416 000 décès enregistrés en 2017.