Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

Les journalistes manifestent et demandent la libération de Belkacem Houam

Une cinquantaine de journalistes se sont rassemblés aujourd'hui 14 septembre à la maison de la presse Abdelkader Safir à Kouba pour dénoncer l'emprisonnement du journaliste d'Echourouk, Belkacem Houam placé sous mandat de dépôt suite à un article qu'il avait rédigé sur les dattes algériennes Deglet Nour.
Rassemblement des journalistes à la maison de la presse Kouba en solidarité avec leur confrère Belkacem Houam

C’est vers 11 heures du matin que les journalistes se sont rassemblés devant le siège du groupe Echourouk à l’intérieur de la maison de la presse. Munis de pancartes, et de portraits du journaliste Belkacem Houam, les présents ont dénoncé « la répression qui s’abat contre les journaliste ».

Les confrères de Belkacem Houam ont rendu public un communiqué dans lequel ils dénoncent et refusent qu’un journalistes soit emprisonner pour avoir exercé son métier. « Nous refusons catégoriquement à cette procédure en totale contradiction avec la constitution et les lois de la république qui garantissent la liberté de la presse et l’exercice du métier de journaliste.

Nous nous adressons au président de la république monsieur Abdelmadjid Tebboune en sa qualité du premier magistrat du pays afin de libérer notre confrère, tout en assurant que ce qui s’est passé est une atteinte aux procédures pénales et à la constitution ».

Nous ajoutons à cela que « l’emprisonnent d’un journaliste ne fait que ternir l’image dans notre pays à l’étranger surtout dans le contexte  actuel, durant lequel, notre pays s’apprête à accueillir le sommet des pays arabes ». Les journalistes rappellent que « Belkacem Houam n’a fait que son travail de journaliste qui est  d’informer l’opinion publique et attirer l’attention des autorités sur l’importance de protéger le produit national ».


Emprisonné depuis le jeudi 8 septembre, Belkacem Houam se trouve à la prison d’El Harrach pour un article de presse sur les dattes Deglet Nour !

Depuis ce jour, les journalistes, partis politiques, et organisations de défenses des droits de journalistes n’arrêtent pas de dénoncer cette décision jugée « choquante ».

AD-300-X-250