Le premier ministre, Abdelaziz Djerrad, vient de mettre à exécution son engagement pris au parlement à l’occasion de la présentation de son plan d’action. Ayant promis de corriger les erreurs et les lacunes du gouvernement Bedoui, avalisé par les députés de la majorité FLN-RND, il vient d’annoncer l’élaboration de deux projets de loi de finances complémentaires (LFC 2020).
Le premier avant-projet a été examiné, aujourd’hui, à l’occasion d’une réunion du gouvernement. Ce dernier, lit-on dans un communiqué rendu public, « vient corriger un certain nombre de dispositions de la loi de finances initiale pour 2020 et clarifier certaines règles qui encadrent l’investissement productif ».
« A ce titre, les propositions de réaménagements formulées concernent de nombreux secteurs et tendent à apporter la souplesse demandée par les opérateurs économiques, notamment ceux porteurs de projets d’investissements, en particulier dans le domaine de la micro entreprise et des startups », ajoute-t-on.
Intervenant par la même occasion, le premier ministre, cité dans ce communiqué, indique qu’il « avait été procédé à la mise en conformité du texte avec les directives du Président de la République, notamment pour ce qui relève des mesures destinées à alléger la pression fiscale sur les opérateurs économiques aussi bien que sur les ménages ».
« De par la nature des modifications introduites, la démarche poursuivie marque la volonté de l’Etat d’installer au plus vite un nouveau mode de gouvernance de l’investissement basé sur la transparence, l’efficacité et l’efficience et qui enrichit le pays par les ressources qu’il génère et par ses apports technologiques », ajoute-t-il.
Abdelaziz Djerrad annonce, par la même source, « l’élaboration, avant la fin du premier semestre, d’une 2ème loi de finances complémentaire qui sera, elle, consacrée aux arbitrages et aux ajustements budgétaires ».
« Cette deuxième LFC ainsi que le projet de loi de finances pour 2021 permettront, également, de prendre en charge l’ensemble des mesures incitatives liées à la mise en œuvre des politiques sectorielles déclinées à partir du plan d’action du gouvernement », ajoute-t-on dans le même document.