L’Algérie n’a pas tardé à réagir à la visite effectuée lundi 17 février, par la ministre française de la Culture Rachida Dati au Sahara Occidental, même si le nom de cette dernière n’a pas été cité dans le communiqué, les AE ayant évoqué « un ministre du gouvernement français ».
« La visite d’un membre du Gouvernement français au Sahara Occidental est d’une gravité particulière. Elle est condamnable à plus d’un titre. Elle traduit un mépris insigne de la légalité internationale de la part d’un membre permanent du Conseil de Sécurité », a indiqué le ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, dans le communiqué.
« Elle aide à la consolidation du fait accompli marocain au Sahara Occidental, territoire où un processus de décolonisation reste inachevé et où l’exercice d’un droit à l’autodétermination demeure inaccompli », ajoute la même source.
Pour l’Algérie, « la visite malvenue du membre du Gouvernement français renvoie l’image détestable d’une ancienne puissance coloniale solidaire d’une nouvelle ».
« Ce faisant, le Gouvernement français se disqualifie davantage et s’isole par rapport à l’action des Nations Unies visant à hâter un règlement du conflit du Sahara Occidental sur la base d’un strict respect de la légalité internationale », conclut le communiqué.
En visite officielle au Maroc, la ministre française s’est rendue à aux villes sahraouies Laayoune et Dakhla.