« Il est évident que nous devons trouver une solution politique pour mettre fin à cette crise et cette solution passe, à mon avis, par la reconnaissance de l’Etat palestinien », a assuré le chef de gouvernement socialiste, Pedro Sanchez, dans un entretien à la télévision publique RTVE.
Cette reconnaissance est « dans l’intérêt de l’Europe », pour « une raison morale, parce que ce que nous voyons à Gaza n’est pas acceptable », mais aussi « géopolitique », parce qu’elle contribuera à « stabiliser » la région, a-t-il poursuivi.
Sanchez, reconduit fin novembre pour un nouveau mandat de quatre ans dans le cadre d’une coalition avec l’extrême gauche, s’est engagé lors de son discours d’investiture à « œuvrer en Europe et en Espagne pour reconnaître l’Etat palestinien ».
En cas d’absence d’accord au sein de l’Union européenne, le premier ministre espagnol, dont le pays assure actuellement la présidence tournante du Conseil européen, n’a pas écarté l’éventualité d’une reconnaissance unilatérale par Madrid.