Pour le RCD, « l’urgence est de redonner confiance par l’entame d’un processus de débat »

Le RCD a considéré, dans un communiqué rendu public ce dimanche 8 septembre 2024, qu’il y a eu un « désaveu historique » à l’occasion de l’élection présidentielle du 7 septembre. Selon lui, « l’urgence est de redonner confiance par l’entame d’un processus de débat ». 
© DR | Atmane Mazouz, président du RCD

Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a indiqué, dans un communiqué rendu public ce dimanche, que « ce qui devait être, pour le pouvoir, une simple opération de plébiscite de la poursuite de sa politique s’est transformée en un véritable pied de nez au régime ».

Signalant que « toutes les ratatouilles et les incohérences pour faire progresser, d’heure en heure, artificiellement le taux de participation n’y peuvent rien » et qu’« il a fallu honteusement le doubler en deux heures et prolonger la durée de vote pour faire péniblement mieux qu’en 2019 », le RCD a estimé que selon « les informations constatées et remontées par les militants et de nombreux citoyens à travers le pays », le taux réel « ne saurait dépasser 18% ».

Un « désaveu historique », estime le parti, « car il concerne l’ensemble des régions du pays ».

Une « défiance populaire pacifique », ajoute-t-il encore, qui « indique que la révolution de février 2019 est un profond sillon dans la marche pour la conquête de la liberté et de la souveraineté ».

En dernier lieu, le RCD estime que « l’urgence est de redonner confiance par l’entame d’un processus de débat qui met au centre l’intérêt supérieur du pays, à savoir son unité, la souveraineté de son peuple avec ses aspirations à la liberté, la sécurité et le développement ».

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