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La présidence demande l’annulation du partenariat public privé: Ouyahia dans la tourmente!

Le premier ministre, Ahmed Ouyahia, subira-t-il le même sort que celui de son prédécesseur, Abdelmadjid Tebbune ? Après les rumeurs sur son « éminent limogeage », l’homme vient de recevoir les premières flèches « assassine ». Et curieusement, c’est le même scénario que celui réservé à Tebboune qui se reproduit cette fois-ci encore ; une instruction de la présidence rendue publique par des canaux médiatiques non officiel. Effectivement, certains sites Internet et le quotidien arabophone, El Khabar, donnent, depuis hier, une information selon laquelle la présidence s’oppose « au partenariat public-privé (PPP) et demande au premier ministre d’annuler toutes les décisions du conseil des participations de l’Etat (CPE) concernant l’ouverture de capital des entreprises publiques ».

La main maléfique

Selon les mêmes sources, le chef de l’Etat a envoyé son instruction au premier responsable du gouvernement, jeudi dernier, dans laquelle il lui demande, tout simplement, d’annuler la charte signée, fin décembre dernier, au siège de l’UGTA lors d’une tripartite ayant regroupée la secrétaire général de la centrale syndicale, les responsables des organisations patronales et le premier ministre. La main maléfique d’Ould Abbas pour les médias en question, la présidence interdit l’ouverture du capital de toutes les entreprises, sans exception (grande ou petite). Dès sa conclusion, la charte du PPP a suscité, rappelons-le, les réserves du secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbas.

Ouyahia supçonné

Ce dernier, instruit, par on ne sait quelle autorité, a convoqué « une tripartite parallèle » qui, dit-il, était « commandée d’en haut ». Il est donc difficile de croire que la main maléfique d’Ould Abbas n’est pour rien dans cette affaire. C’est qui multiplie, depuis quelques semaines déjà, les manœuvres contre le premier ministre, Ahmed Ouyahia soupçonné de vouloir succéder au président Bouteflika en 2019. Il continue alors de lui jeter des peaux de bananes. Ahmed Ouyahia semble avoir glissé sur l’une d’elle, puisqu’il est accusé de vouloir privatiser ce qui reste du tissu industriel public. Une éventualité qui fait peur aux milliers de salariés de ce secteur qui risque de se soulever à tout moment.
 

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