Présidentielle 2019: Le ffs n’adhère pas à l’initiative de Ghoul

Le premier secrétaire du FFS, Mohamed Hadj Djilani n’a pas raté l’occasion de la commémoration du 3ème anniversaire du décès de feu Hocine Ait Ahmed, pour évoquer le débat autour de la présidentielle 2019. Le FFS, selon lui, n’adhère pas aux initiatives lancées récemment, notamment par le président du parti TAJ, Amar Ghoul, qui appelle à une conférence nationale.

 
« Devant la multiplication des initiatives politiques, le FFS reste attaché à ses principes. Nous continuerons à réclamer la reconstruction d’un consensus national et l’élection d’une Assemblée constituante », dit-il
Mohamed Hadj Djilani réaffirme l’engagement de la direction du parti à donner de la suite au combat de Hocine Aït Ahmed, « en œuvrant à jeter des passerelles avec le peuple qui est la source du pouvoir, à édifier un Maghreb des peuples et à proposer une alternative démocratique à l’impasse actuelle ».« Ce sont les idéaux pour lesquels a milité, pendant 70 ans, Da El Hocine. Ces objectifs se réaliseront tôt ou tard », ajoute-t-il.

Naima Salhi

Hadj Djilani n’a pas manqué l’occasion notamment pour répondre à la « raciste » Naïma Salhi : « Nous sommes attaché à notre identité Amazighe, n’en déplaise à certains, notamment à ces pseudos représentants du peuple, dont nous dénonçons vigoureusement les propos racistes». L’orateur martèle encore, sous les ovations de l’assistance : «l’Algérie ne peut se construire sans la Kabylie et la Kabylie ne peut exister loin du reste de l’Algérie ».

Maghreb Uni        

Plus de 1000 personnes étaient présentes à cette rencontre rehaussée par la présence d’invités de marque, dont l’ambassadeur de la Palestine en Algérie, Louaï Aissa, l’ambassadeur du Maroc à Alger, le président de l’Assemblée constituante en Tunisie, Mustapha Ben Djaffar ainsi que des responsables des partis socialistes au Maroc et en Tunisie.
Le rendez-vous a été une occasion pour tous ces acteurs d’insister sur l’une des revendications de l’ancien leader du FFS, en l’occurrence l’édification d’un Maghreb uni des peuples. Déplorant l’énorme retard dans la réalisation de cet objectif, le président du parti tunisien « Ettakatoul », Khellil Zaouia, invite les partis présents à entreprendre des initiatives en vue d’atteindre le but.

partis socialistes

« Si El Hocine était toujours optimiste quant à l’édification d’un Maghreb des peuples. Malheureusement, nos dirigeants se sont détournés de cet objectif après l’indépendance. Ils n’ont pas été à la hauteur de ce projet », explique-t-il, appelant les responsables des formations à entreprendre « des initiatives dans ce sens, à travers notamment des rencontres de jeunes et des femmes des partis socialistes ».
L’idée est vite soutenue par Driss Lachgar, secrétaire général de l’union socialiste des forces populaires (Maroc). « Les Maghrébins, y compris ceux qui n’expriment pas en Tamazight, sont des Amazighs. Nous avons besoin de l’Union et j’adhère entièrement à l’initiative de notre camarade de Tunisie », déclare-t-il.
De son côté, Ali Laskri, porte-parole de l’instance présidentielle du FFS s’est montré favorable à cette initiative.

Le prix Hocine ait Ahmed « sadaka djariya » est décerné lors de cette troisième édition pour le tunisien Mustapha Ben Jaafar. Pour rappel, il été décerné lors de la première édition à Said Chibane, et lors de la deuxième édition à Abdelhamid Aberkane.
Le premier secrétaire du FFS, Mohamed Hadj Djilani n’a pas raté l’occasion de la commémoration du 3ème anniversaire du décès de feu Hocine Ait Ahmed, pour évoquer le débat autour de la présidentielle 2019. Le FFS, selon lui, n’adhère pas aux initiatives lancées récemment, notamment par le président du parti TAJ, Amar Ghoul, qui appelle à une conférence nationale.
Crédit photo : Interlignes Media | Prix Hocine ait Ahmed « Sadaka djariya » décerné au tunisien Mustapha Ben Jaafar
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