C’est désormais officiel, le FFS a pris la décision de participer à l’élection présidentielle prévue le 7 septembre 2024, en présentant un candidat si « les conditions sont réunies ». Le candidat du FFS sera élu lors d’un congrès extraordinaire qui aura lieu dans les plus brefs délais. La décision a été prise à l’issue des travaux de la session extraordinaire du conseil national du parti, tenue le 24 mai 2024, au siège du parti à Alger, indique un communiqué du parti, rendu public ce samedi.
Le FFS a motivé sa décision stratégique pour trois raisons essentielles : premièrement pour « préserver l’Etat national, renforcer les institutions de la République et faire barrage à ceux qui veulent porter atteinte au pays, à son unité, sa souveraineté et sa stabilité, dans un contexte mondial et régional imprévisible et menaçant ».
Deuxièmement pour « réhabiliter le politique et la politique par le débat public, la confrontation saine des idées et des projets et susciter l’implication effective de nos concitoyens ».
Et en troisième lieu, c’est pour « offrir aux algériennes et aux algériens une alternative politique qui fera émerger un puissant pôle politique patriotique, progressiste, démocratique autour d’un projet de refondation des bases institutionnelles, politiques, économiques, sociales et culturelles du pays ».
A travers cette décision, le FFS met un terme au boycott de l’élection présidentielle. Le parti avait boycotté les élections de 2019, 2014, 2009 et 2004. La seule fois où le FFS a participé à la présidentielle, c’était en 1999, avec Hocine Ait Ahmed comme candidat, qui s’est retiré à la veille de l’élection avec ses cinq autres candidats, pour dénoncer la fraude annoncée.