Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

Présidentielle anticipée : Louisa Hanoune annonce son retrait de la course à la présidentielle

La secrétaire générale du parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune se retire de la course à la présidentielle. « (…) Tout comme la direction nationale du Parti avait décidé le 16 mai 2024 en toute indépendance la participation au scrutin présidentiel, le BP déclare que le PT ne saurait faire partie d’une opération électorale qui ne consacre pas la liberté totale de candidature sans exclusion et ne permet donc pas aux citoyens d’exercer leur libre arbitre », déclare-t-elle, à l’issue de la réunion extraordinaire du bureau politique de sa formation.
© DR | Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des Travailleurs (PT)

Et d’ajouter : « Par conséquent, conformément à la décision unanime des membres du BP, j’annonce solennellement la non-participation du Parti au processus électoral relatif au prochain scrutin présidentiel dans son ensemble : c’est à dire l’arrêt de la campagne de collecte des parrainages, la non-participation à la campagne électorale et au vote le 7 septembre prochain ». La première dame du PT accuse. « Il y a une intention avérée de nous exclure du scrutin. C’est une violation du principe de la liberté de candidature sans exclusion », dénonce-t-elle.

Selon elle, la « campagne de collecte des parrainages des électeurs était infernale et chaotique ». « C’est la pire depuis 1999, établissant l’échec total du dispositif numérique administratif et d’organisation mis en œuvre sans expérimentation ni préparation préalable au niveau des APC et des bureaux de l’ANIE, excluant des centaines de milliers de citoyens de l’exercice de leurs droits politiques », explique-t-elle. Sur le fond, ajoute Louisa Hanoune, « l’enchainement de ces problèmes et défaillances depuis le début de la campagne de collecte des parrainages soulève moult interrogations politiques ».

« Une telle absence de prévisibilité et une telle impréparation sont-elles concevables, justifiables par de simples problèmes techniques ? Comment expliquer alors le fait que les requêtes répétées des candidats particulièrement les nôtres n’aient trouvé aucun écho chez l’ANIE qui en a pourtant reconnu le bien fondé, et chez les autorités habilitées à intervenir pour corriger ?

Il s’agit là d’un problème éminemment politique et non pas technique, d’une gravité sans précédent et qui avec la programmation de la campagne électorale à la mi-août transformera un scrutin très important censé marquer une rupture avec les pratiques du passé en une simple formalité aggravant la défiance et le désengagement populaires exprimés à travers une abstention sans précédent depuis les présidentielles de 2019 (présidentielles, référendum, législatives, locales) ».

AD-300-X-250