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Présidentielle anticipée : satisfaction chez les uns et interrogation chez d’autres  

L’annonce d’une élection présidentielle anticipée, programmée pour le 7 septembre prochain, contenue de provoquer des réactions diverses. Ces dernières viennent des partis, des activistes politiques et des internautes de divers horizons.
© DR | Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, préside une réunion préparatoire de l'élection présidentielle anticipée

Parmi les partis qui se sont officiellement exprimés sur la question, on peux citer  le  FLN et le RND qui ont affiché leur satisfaction. « Le FLN est très satisfait de la décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, d’organiser l’élection présidentielle en septembre prochain. Cette décision souveraine est la traduction du souci constant de préserver les échéances électorales constitutionnelles, la stabilité des institutions et de respecter la volonté libre et souveraine du peuple algérien d’élire ses gouvernants dans le cadre d’élections pluralistes transparentes, régulières et démocratiques », lit-on dans le communiqué de l’ex-parti unique.

Pour cette formation, « cette décision vient mettre un terme aux spéculations concernant cette démarche ». « Au moment où certains porte-voix médiatiques de l’extérieur du pays prônaient le report de l’élection présidentielle, l’Algérie a fait taire tous ceux qui doutent qu’elle est un Etat d’institutions et un modèle exemplaire en matière de démocratie et de respect de la constitution en annonçant des élections présidentielles anticipées au cours du dernier tiers de l’année en cours », estime le FLN.

Poursuivant, ce parti affirme qu’il « apprécie hautement cette décision et sera une force d’appoint pour la réussite de ce grand événement national, qui sera un jalon majeur pour promouvoir la remarquable transformation que connaît notre pays dans divers domaines ».

Dans ce sens, ce parti, appelle « toutes les forces vives, les partis, la société civile, les acteurs sociaux et toutes les composantes de l’élite de notre pays à faire de cet important acquis national un nouveau rendez-vous pour une Algérie victorieuse, forte de ses institutions, de son peuple et de sa puissante armée ».

Même son de cloche chez le RND, dont le secrétaire général, Mustapha Yahi, se félicite, lui aussi, « de l’annonce par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de la date du 7 septembre pour la tenue de l’élection présidentielle, et affirme la disponibilité du parti pour la réussite de cette importante échéance électorale ».

Des interrogations !

 En l’absence d’explication de la décision, certains acteurs politiques préfèrent s’interroger sur le sens de cette démarche. C’est le cas de l’ancien secrétaire général du PST (suspendu), Mahmoud Rechidi. Ce dernier s’est demandé, dans un post sur sa page Facebook, « pourquoi écourter le mandat de Tebboune de trois mois après avoir annoncé sa visite en France fin septembre/début octobre 2024 ? Pourquoi cette réunion et cette décision inattendue qui n’est pas du tout motivée ? Y-a-t-il de graves dissensions au sein du régime imposant une anticipation de la présidentielle ? Ou bien s’agit-il d’une ruse pour couper court à toute autre prétention et accélérer le rythme du basculement dans le 2ᵉ mandat de Tebboune ? On verra bien », écrit-il.

Selon lui, « une chose est sûre cependant : le peuple est exclu de la prise de décision, et les « décideurs » ne se sentent pas du tout obligés de lui rendre compte sur les motivations de leurs décisions ».

Il convient de rappeler que seule Zoubida Assoul, présidente  de l’union pour le progrès et la citoyenneté (UCP) est candidate à l’élection présidentielle. Elle annoncé sa participation, le 1 mars 2024, à l’issue de la session ordinaire  du conseil national du parti. la décision de participation est motivée par « la situation qui prévaut dans le pays ».

  

 

 

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