Présidentielle : le candidat du FFS, Youcef Aouchiche présente ses engagements électoraux

Le candidat du FFS à la présidentielle anticipée du 7 septembre prochain, Youcef Aouchiche a procédé, ce samedi, à la présentation de son programme électoral. Pour ce faire, il a choisi d’organiser une cérémonie à la salle Ibn Khaldoune d’Alger où il a esquissé sa « vision » pour le changement.
© DR | Le candidat du FFS à la présidentielle, Youcef Aouchiche, présente son programme électoral, lors d'une conférence organisée à Alger

Devant ses partisans, le premier secrétaire du parti estime que cette « vision traduit les aspirations et les espoirs des Algériens, notamment la jeunesse qui s’est élevée de manière pacifique le 22 février 2019 pour réclamer le changement ». « Le programme présidentiel du FFS est une vision qui considère et instaure le changement comme un projet national, démocratique, moderne, de gauche, progressiste et populaire et non populiste.

C’est le résultat d’un travail collectif mené par des experts, des compétences scientifiques, des cadres et militants du parti », dit-il, jugeant que « ce programme est détaillé, complet et répond à tous les défis auxquels sont confrontés les citoyens et l’État et ses institutions ».

Selon lui, ce programme « défend le système semi-présidentiel à orientation parlementaire », afin « d’établir un équilibre entre les pouvoirs et mettre fin à l’hégémonie du pouvoir exécutif sur les autres pouvoirs ». S’il est élu, Youcef Aouchiche promet de « donner plus de pouvoir au Parlement » et d’organiser « des élections générales au cours du premier semestre 2024 ». « La première mesure que je prendrai sera de libérer les prisonniers d’opinion par le biais d’une amnistie avec le réexamen de toutes les lois injustes, notamment l’article 87 bis du code pénal », promet-il.

Le SNMG à 40.000 DA

Sur le plan socio-économique, le candidat du FFS s’engage à porter le SNMG jusqu’à 40.000 DA et de supprimer l’impôt sur le revenu (IRG). Il dit également vouloir procéder au plafonnement des prix des denrées alimentaires de première nécessité, tout en insistant sur le soutien des couches moyennes qui tendent à disparaître. Il fait savoir aussi « qu’il envisage d’instaurer un revenu minimum universel égal à 50% du SNMG, à réévaluer les allocations familiales et à réactiver le droit à la retraite anticipée ». « Il explique qu’il est impératif d’en finir avec la politique rentière à travers la diversification de l’économie, l’amélioration du climat des affaires, l’augmentation du volume des exportations et la modernisation du système bancaire et financier », ajoute-t-il.

Poursuivant, il promet de réhabiliter l’éducation, l’enseignement supérieur et la santé qui constituent la base du bien-être du citoyen. Dans ce sens, il affiche sa volonté d’augmenter de 50% le budget de chacun de ces secteurs. « Nous nous engageons à sortir l’école des conflits idéologiques et à transformer l’Office national des œuvres universitaires en un établissement public économique. Je vais augmenter la bourse de l’étudiant à 20.000 DA par mois », dit-il.

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