Présidentielle : Le MSP fustige le recours de l’ANIE à la « moyenne des taux de participation »  

La direction de campagne du candidat du MSP, Abdelaali Hassani Cherif, a affirmé qu’elle a enregistré le « retour d’anciennes pratiques » à l’image des « pressions » exercées sur des encadreurs de bureaux pour « gonfler les résultats ». Le parti a également fustigé le recours de l’ANIE à la « moyenne des taux de participation ».  
© DR | Abdelali Hassani Cherif, président du MSP

La direction de campagne du candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelaali Hassani Cherif, a rendu public ce dimanche 8 septembre 2024 un communiqué dans lequel elle dénonce des « pressions » mais aussi le recours par l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) à une « moyenne des taux » pour donner les chiffres relatifs à la participation.

A cet effet, dans ce communiqué signé par le directeur de la campagne, Ahmed Sadouk, le MSP a tenu à mettre en relief les « pratiques administratives inacceptables de la part de l’ANIE concernant l’étape de la collecte des signatures, en particulier lors de l’annonce des résultats devant l’opinion publique ou encore la non-maîtrise de la couverture médiatique des candidats durant la campagne électorale ».

Des contraintes « surmontées », selon le MSP, et ce, par le biais des « protestations écrites déposées auprès de l’Autorité nationale ».

Or, pour ce qui est du jour de l’élection, le parti a relevé l’« incapacité » de l’ANIE « à gérer les taux de participation le jour du scrutin en faisant parfois des annonces tardives parfois en recourant à une moyenne des taux de participation rendue publique après minuit alors que les bureaux de vote étaient fermés depuis 20h donc avec quatre heure de retard ».

Ceci, en plus, ajoute encore le MSP, de l’annonce d’un résultat « incomplet », puisque « le nombre de suffrages exprimés n’y figure pas ».

Par ailleurs, la direction de campagne du candidat Hassani Cherif a dénoncé le recours « à l’expression étranger de moyenne des taux de participation des wilayas ».

En dernier lieu, le MSP a relevé également le « retour d’anciennes pratiques qui auraient pu être évitées, notamment des pressions exercées sur certains encadreurs de bureaux de vote pour gonfler les résultats, la non-remise des PV de dépouillements aux représentants des candidats et des votes par procuration collectifs ».

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