Dans l’espoir de chasser le spectre de l’abstention qui a marqué les dernières échéances organisées depuis 2019, ils tentent de rassurer le corps électoral que leurs engagements ne sont pas que de « simples promesses sans lendemain ».

En effet, les activités électorales étaient nombreuses ce vendredi. Du côté du président-sortant, c’est son directeur de campagne qui multiplient les conclaves ciblés dans les wilayas. Ce vendredi, Brahim Merad s’est rendu à Akbou, à l’ouest de la wilaya de Bejaia où il a promis la promotion de cette localité au rang de wilaya.

Réunissant toujours des représentants de la société civile, le ministre de l’intérieur mis en congé spécial, présente également les grandes lignes du programme de son candidat favori. Les autres représentants du candidat mettent, pour leur part, l’accent sur le renforcement de la stabilité économique et de la cohésion sociale, promettant la création de nouveaux emplois, une meilleure représentation des jeunes dans les instances élues, et l’augmentation des pensions et allocations pour les catégories vulnérables, comme les femmes au foyer, les étudiants et les chômeurs.

Pour sa part, le candidat du Front des forces socialistes (FFS), Youssef Aouchiche, s’est rendu dans les Aurès où il promet de créer des opportunités d’emploi adaptées aux spécificités régionales, d’augmenter le salaire minimum (SNMG) et les allocations familiales, ainsi que de mettre en place de nouvelles subventions dans le cadre d’un système économique équilibré.

Enfin, le candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelaali Hassani Cherif, a mis l’accent, quant à lui, à partir du sud du pays sur des réformes à même de répondre aux attentes des citoyens en matière socio-économique. Il s’engage à soutenir le pouvoir d’achat, à s’occuper des franges de la société les plus vulnérables, à revoir les pensions de retraite et à établir un système national pour encadrer les niveaux et formes de soutien.