Lors d’une intervention sur les ondes de la radio nationale, Salah Mekmouche, vice-président de l’exploration et de la production à la Sonatrach a indiqué que la société nationale est autorisée à céder le capital de certaines de ses filiales. « Sur autorisation [du ministre de l’Énergie], on peut négocier aussi des cessions de parts de Sonatrach ou carrément un changement de contrôle de certaines entités ici en Algérie », a en effet indiqué Mekmouche, précisant que cela était fait par souci « d’attractivité ».
On a écouté
Cette possibilité qui est donnée aux filiales d’ouvrir leur capital va se faire dans le cadre de la réforme de la loi sur les hydrocarbures. «Cette révision de la loi n’est pas unique à l’Algérie, elle est générale. Beaucoup de pays méditerranéens et ailleurs ont modifié leur loi pour attirer un maximum d’investisseurs », a indiqué le responsable. «L’Algérie n’est pas en reste, et on a vu que la loi actuelle était un peu restrictive pour les partenaires. C’est l’avis des partenaires qu’on a écouté. On en a tenu compte, mais on fera une loi pour faire un partenariat gagnant-gagnant avec tous les partenaires », a ajouté Salah Mekmouche.
Les déclarations du responsable de la Sonatrach sont énigmatiques. Des sources à l’intérieur de la société minimisent les propos Salah Mekmouche et assurent qu’aucune filiale ne « sera vendue ».