Le procès du journaliste Mustapha Bendjama, poursuivi suite à une plainte déposée par le wali d’Annaba Djamel Eddine Berrimi, une affaire qui remonte à 2020, s’est déroulé dimanche 9 juillet 2023 au tribunal d’Annaba.
Le procureur de la République a requis une peine d’un an de prison ferme et 50 000 dinars d’amende à l’encontre du journaliste pour « diffamation » et « atteinte à l’intérêt national ».
Le verdict sera rendu le 12 juillet prochain.
L’affaire concerne des révélations faites par Mustapha Bendjama, dans un article paru dans le journal « le Provincial », dont il est le rédacteur en chef, au sujet d’une fête de mariage tenue « clandestinement », à Annaba, en mars 2020, durant la pandémie du Covid et alors que les rassemblements avaient été interdits.
La wilaya avait pourtant réagi, le 20 mars 2020, a encore écrit le même média, pour affirmer que « les responsables de ce mariage seront traduits devant la justice ». Néanmoins, le wali, Djamel Eddine Berrimi, a déposé une plainte contre le journaliste qui a, finalement, été poursuivi.
C’est le 20 décembre 2021 que Mustapha Bendjama a été condamné, par contumace, à une année de prison ferme (un verdict dont il entendra parler quelques jours plus tard).
Ayant fait opposition, donc, de ce verdict, il devait donc être rejugé dimanche 21 mai 2023, mais le procès avait été reporté. Il s’est finalement tenu ce dimanche 9 juillet 2023.
Il est à rappeler, en dernier lieu, que le journaliste a été arrêté le 8 février 2023, puis placé en détention provisoire le 19 du même mois, dans le sillage de l’enquête concernant l’affaire dite « Amira Bouraoui ».
