Le procès en appel de la cheffe du parti de l’équité et de la proclamation (PEP) et ex-député, Naima Salhi, s’est tenu hier 24 avril à la Cour de Tipasa. Le parquet a requis l’aggravation de la peine dans l’affaire qui l’oppose à Mourad Amiri, fonctionnaire au ministère de l’Intérieur, qui avait déposé une plainte en 2020 pour, entre autres, « discours de la haine ». Le verdict sera rendu le 8 mai prochain, nous a confirmé Amiri.
En première instance, celle-ci, poursuivie donc pour « propos diffamatoires », « diffusion de publications incitant à la haine » et « atteinte à l’unité nationale », avait été condamnée par le tribunal de Cheraga, en 2022, à six mois de prison ferme (sans dépôt) et une amende de 50 000 dinars. Elle devait également s’acquitter de 150 000 dinars de dommages et intérêts. Le réquisitoire du parquet était de deux ans de prison ferme.
Mourad Amiri nous a indiqué que ses avocats ont demandé la requalification des faits en « criminels ».
Il est utile de rappeler, en dernier lieu, que Naima Salhi avait été également condamnée en première instance à six mois de prison ferme dans une affaire similaire suite à plainte déposée par deux avocats.