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Proche-Orient : L’Iran a mené une attaque aérienne contre Israël

L’Iran a mené une attaque aérienne sans précédent contre Israël dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 avril 2024. Téhéran a déclaré que l’opération répondait à la frappe israélienne qui a détruit son consulat à Damas, en Syrie, le 1er avril dernier.
© DR | Image d'un drone intercepté dans le ciel d'El Qods (Capture d'écran)

L’Iran a mené une attaque aérienne sans précédent contre Israël dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 avril. Téhéran a déclaré que l’opération, baptisée « Promesse honnête », répondait à la frappe israélienne qui a détruit son consulat à Damas le 1er avril.

L’Iran a estimé, aujourd’hui, que l’attaque menée dans la nuit contre Israël avait « atteint tous ses objectifs », par la voix de son chef des forces armées.

« Nous n’avons aucune intention de poursuivre cette opération, mais si le régime sioniste entreprend une action contre la République islamique d’Iran (…) notre prochaine opération sera bien plus importante que celle-ci », a prévenu le général Mohammad Bagheri.

L’armée israélienne a affirmé avoir « déjoué » l’attaque, en interceptant « 99 % des tirs » grâce à son système de défense et l’aide de ses « alliés ». Selon son porte-parole, cent soixante-dix drones, trente missiles de croisière et cent dix missiles balistiques, ont été lancés par l’Iran dont « quelques-uns seulement sont tombés sur le territoire israélien », notamment dans la base aérienne de Nevatim, dans le Néguev.

Les médias iraniens ont affirmé que c’est depuis cette base que les avions ayant ciblé l’ambassade iranienne à Damas ont décollé. C’est pour cela qu’elle a été ciblée.

Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a prévenu aujourd’hui que la réaction de son pays serait « plus forte » en cas de « comportement imprudent » d’Israël.

« La punition de l’agresseur s’est réalisée », s’est félicité M. Raïssi dans un communiqué, en ajoutant que « si le régime sioniste ou ses partisans » faisaient « preuve d’un comportement imprudent, ils recevraient une réponse décisive et bien plus forte ».

Soutien occidental à Israël, des appels à la retenue de la Chine et de la Russie

Le président des Etats-Unis, Joe Biden, a déclaré que les forces américaines avaient contribué à abattre « presque tous » les drones et missiles tirés par l’Iran sur Israël.

Téhéran a « envoyé un message aux Etats-Unis avertissant que leurs bases ne seraient pas sûres s’ils coopéraient avec Israël pour les prochaines actions éventuelles ».

La France figure parmi les alliés d’Israël qui l’ont aidé à se défendre de l’attaque iranienne, a déclaré l’armée israélienne.

A l’instar des autres alliés occidentaux d’Israël, inquiets d’une escalade régionale, Emmanuel Macron a « condamné avec la plus grande fermeté l’attaque » iranienne et « appelé à la retenue ». Rappelant « l’attachement de la France à la sécurité d’Israël », le président français assure que Paris « travaille à la désescalade ».

D’autres pays, comme la Chine, ont appelé « à la retenue ». Le ministère des affaires étrangères de Pékin a exprimé sa « profonde préoccupation » et a également appelé « les parties concernées à faire preuve de calme et de retenue afin d’éviter une nouvelle escalade » des tensions.

De son côté, le ministère des affaires étrangères russe a appelé dans un communiqué à la « retenue ».

Même position de la part des pays de la région. L’Arabie saoudite, par la voix de son ministère des affaires étrangères, a fait part de sa « profonde inquiétude » face à « l’escalade militaire » dans la région et appelé « toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue et à épargner à la région et à ses habitants les dangers de la guerre ».

Pour sa part, le ministère des affaires étrangères égyptien a « appelé à une retenue maximale » et s’est dit « en contact direct avec toutes les parties au conflit pour essayer de contenir la situation », en mettant en garde contre le « risque d’expansion régionale du conflit ».

Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies doit avoir lieu aujourd’hui, à la demande d’Israël. Les dirigeants du G7 doivent aussi se réunir en urgence par vidéoconférence dans l’après-midi pour évoquer la situation.

Avec AFP

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