L’armée israélienne a entamé dans la nuit de lundi 30 septembre à mardi 1er octobre des raids terrestres au Liban, ciblant des villages du sud du pays, rapportent des agences de presse qui indiquent que l’entité sioniste a également bombardé la capitale syrienne Damas, tuant plusieurs personnes dont une journaliste.
Cette incursion d’envergure des forces sionistes terrestres est soutenue par des attaques aériennes contre plusieurs villages du Sud-Liban, précisent les mêmes sources.
Selon l’agence Sana, des attaques aériennes ont été menées par l’aviation israélienne qui a visé la région de Damas durant la même nuit.
La télévision syrienne a de son côté rapporté qu’une journaliste avait été tuée lors de ces attaques, menées en même temps que le début des attaques terrestres au sud Liban.
Lundi, Washington avait indiqué qu’Israël se préparait à entrer au Liban pour des « opérations terrestres limitées », après plusieurs jours de violents et intenses bombardements des villages du Sud Liban et des quartiers de Beyrouth, qui ont fait des centaines de victimes et des milliers de réfugiés.
L’armée israélienne visait le mouvement de la résistance libanaise, le Hezbollah, dont le leader et plusieurs hauts responsables sont tombés en martyrs durant de violents bombardements de quartiers de Beyrouth et du sud Liban, rappelle-t-on.
À rappeler que les frappes israéliennes menées lundi dans différentes régions du Liban ont fait 95 morts, selon le dernier bilan publié dans la nuit par le ministère de la Santé.
Le nombre de blessés, au terme d’une journée de frappes qui ont touché quasiment sans discontinuer le Liban-Sud et la Békaa, s’élève, lui, à 172 blessés.
Avec APS