Les tenants du pouvoir, très contesté depuis le 22 février dernier, donnent l’impression de vouloir imposer un autre fait accompli après la décision d’organiser une présidentielle le 12 décembre prochain.
Ils ouvrent ainsi un nouveau front avec le mouvement populaire, décidé à poursuivre la lutte pacifique et à rejeter toutes les décisions prises ces derniers jours. Pour rappel, le rejet du contenu du projet de loi sur les hydrocarbures a été exprimé, pour la première fois, lors de la 34e marche du Hirak, vendredi dernier.
Un appel a été ensuite lancé sur les réseaux sociaux pour une grande mobilisation aujourd’hui devant l’Assemblée populaire nationale (APN) qui sera sollicitée, dans quelques jours, pour débattre et adopter ce projet. La nouvelle loi sur les hydrocarbures est critiquée notamment en raison des avantages qu’elle accorde aux compagnies étrangères qui verront une grande partie des contraintes imposés par la législation actuelle levée.
