Le projet de Donald Trump d’une prise de contrôle américaine de Ghaza et d’un déplacement de sa population est « épouvantable et illégal », a dénoncé mercredi l’ONG Amnesty International, s’inquiétant de la nature « incendiaire » des propos du président américain.
« Les déclarations du président Trump appelant au déplacement forcé des Palestiniens hors de la bande de Ghaza occupée doivent être condamnées largement et sans équivoque », a soutenu la secrétaire générale de l’organisation, Agnès Callamard, dans un communiqué.
« Face aux dangereuses menaces du président Trump, il est plus important que jamais que le reste de la communauté internationale rejette catégoriquement ces propositions, et accélère les efforts diplomatiques, conformément au droit international », a défendu la secrétaire générale de l’ONG.
« Tout projet visant à expulser de force des Palestiniens hors du territoire occupé est un crime de guerre, et s’il est commis dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique contre la population civile, il constituerait un crime contre l’humanité », a affirmé Agnès Callamard.
« Aucun État n’a le droit de traiter une population protégée vivant sous occupation comme un pion dans un jeu d’échecs géopolitique », a-t-elle fustigé, accusant le président américain de « déshumaniser dangereusement » les Palestiniens de Ghaza.