Protestation des enseignants à Alger

Des enseignants ont protesté ce jeudi 25 février devant la faculté centrale à Alger contre les conditions établies par le Premier ministère pour l’obtention d’un logement.

Rassemblés par dizaines, les enseignants brandissaient des pancartes et scandaient des slogans réclamant « leur droit au logement ». « Nous élevons des générations et pourtant nous sommes sans refuges », ont-ils dénoncé.

D’après les protestataires, ce cri de ras-le-bol intervient après la décision du ministère qui les oblige à avoir une « autorisation » pour pouvoir bénéficier d’un logement « car ils n’ont pas le droit ».


Se disant « consternés », les protestataires ont dénoncé ces décisions pointant, par la même occasion, le gel des projets de logements. « Certains d’entre nous partiront bientôt en retraite et ne pourront plus bénéficier d’un logement de fonctions. Pendant ce temps là, trois projets sont à l’arrêt ».

« Tout nous est interdit », s’est écrié l’un des protestataires, « nous n’avons pas droit aux programmes de logements d’AADL, LPP ou LPA. Malgré cela, l’enseignant n’est jamais allé contre la loi en s’attaquant à des terrains ou en construisant des bidonvilles », a-t-il déploré.

« Il faut garantir à l’enseignant la priorité au logement », a-t-il ajouté, appelant le Premier ministère à abolir la condition d’une autorisation.

Promettant de poursuivre leur mouvement jusqu’à la satisfaction de leurs revendications, les enseignants se sont dispersés dans le calme sans affrontement avec la police qui les a encerclés.






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