Les députés expliquent qu’«après de multiples interventions, questions orales et écrites au département ministériel concerné, et une analyse des rapports des élus et des plaintes de citoyens (…), il y a une incohérence flagrante dans la carte sanitaire nationale, particulièrement dans les wilayas du Sud».
Parmi les problèmes énumérés par les 46 parlementaires du parti d’Abderrezak Makri, «l’eternel manque de médecins spécialistes», «l’absence de CHU au sud malgré la mobilisation de budget à cet effet » et «l’incapacité des malades à payer les frais des soins chez le privé».
Aussi, le MSP déplore « l’absence d’un hôpital destinés aux brulés », « le peu d’interventions chirurgicales les plus complexes », « la faiblesse de la couverture sociale » et « l’incapacité des services des urgences à répondre aux besoins ».
Tous ces manquements, expliquent les députés du parti islamiste, ont pour conséquences «l’inefficacité du service public, ce qui s’est répercuté sur la prise en charge sanitaire des citoyens du Sud ».
C’est pourquoi, les rédacteurs de la question s’interrogent sur «les vraies raisons de cette situation» et sur « les mesures à prendre pour l’amélioration de la prise en charge sanitaire publique au Sud» ?