Dans un communiqué sanctionnant la réunion mensuelle du secrétariat nationale, tenue vendredi, au siège du parti à El Biar (Alger), le RCD affirme que les verrous de l’autoritarisme sont accentués, caractérisé par la fermeture « hermétique » du champ médiatique. « Aucune voix dissonante n’a plus le droit d’activer et d’apparaitre dans des organes de presse complètement soumis aux maîtres du moment. Et la chape de plomb mise sur les organisations autonomes constitue pour le pouvoir en place une démarche et une stratégie assumées pour étouffer toutes les voix de l’opposition« , précise le document.
Au chapitre des droits syndicaux, le RCD souligne que « l’adoption des amendements de la loi sur l’activité syndicale par une assemblée nationale croupion, complètement discréditée, et la remise en cause du droit de grève vient de placer définitivement notre pays au rang des pays autoritaires et rétrogrades, installant sérieusement le danger sur la cohésion sociale ».
Abordant la situation économique, « l’impasse est totale, les investissements nationaux et étrangers créateurs de richesses et d’emplois sont au point mort. L’absence de confiance des opérateurs économiques, l’instabilité juridique, la gestion opaque du foncier industriel et l’administration bureaucratique ont fini par décourager les plus audacieux des entrepreneurs », note le communiqué du RCD.
Commentant le dernier remaniement ministériel, annoncé sur des intonations sermonneuses d’un gouvernement défaillant. Selon le RCD, ce remaniement vient confirmer, encore une fois, que le jeu des chaises musicales clanique est érigé en stratégie de gestion des affaires publiques. Le tout, mettant à nu une instabilité chronique dans la gestion institutionnelle où des départements de souveraineté sont livrés à l’inconnu.
Concernant le volet diplomatique, « l’approche subjective et l’utilisation de nos relations avec nos partenaires historiques pour des besoins de propagande et de positionnement interne continuent de plomber l’établissement de relations diplomatiques apaisées et des relations d’intérêts communs stables, critique le RCD.