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RCD: » La dissolution de la LADDH augure d’une volonté de musellement de toute la vie politique, sociale et culturelle »

Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) qualifie la dissolution de la LADDH de "clandestine" et dénonce une volonté de "museler toute vie politique, sociales et culturelle du pays".
© DR | Atmane Mazouz, président du RCD, lors d'une conférence de presse, le 18 juin 2022 à Alger

« La dissolution quasi clandestine de la ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH) signe un acte plus proche du despotisme que d’un pouvoir autoritaire », affirme le parti d’opposition dans un communiqué rendu public, ce lundi. Selon la même source « les raisons avancées dans le document officiel à savoir ‘ travailler avec d’autres organisations des droits de l’homme dans le monde’ et  ‘le caractère universel et indivisible de ces droits’ comme devise de la LADDH augurent d’une volonté de musellement de toute la vie politique, sociale et culturelle du pays« .

« Concomitamment à cette affirmation d’une orientation répressive dans divers domaines , les nouveaux textes de lois déposés à l’APN concernant les activités syndicales, associatives et la criminalisation des financements des activités publiques autonomes sont la confirmation éclatante de la poursuite et de l’aggravation de cette politique du pire« , note le parti dans son communiqué.

Le RCD, lit-on dans le même document, « dénonce cette orientation et réaffirme qu’aucune politique qui exclut les organisations du peuple algérien pour leur substituer le recrutement de clientèles ne peut être viable et durable ». « Notre pays a déjà fait l’expérience et a payé à maintes reprises le prix de tels égarements« , met en garde le RCD.

Après la diffusion étrange du jugement rendu par le tribunal administratif d’Alger sans mentionner aucune réponse de la partie visée par la plainte du ministère de l’intérieur, en l’occurrence la LADDH, les autorités ont procédé ce jeudi à la mise sous-scellés du siège du centre d’information et documentation en droit de l’homme de Bejaia, où a été interdite, en décembre dernier, une conférence sur la situation des droits de l’homme en Algérie.

 

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