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RCD: « la loi ne constitue plus un obstacle pour les abus de toutes sortes »

Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) dresse à nouveau un tableau des plus sombres de la situation politique du pays. Réuni, ce vendredi à Alger, le secrétariat national du parti a énuméré une série d'exemples confirmant l'obsession du pouvoir en place, voulant se maintenir à tout prix, y compris par le viol pur et simple des lois qu'il a lui-même produit.
© DR | Atmane Mazouz, président du RCD, lors d'une conférence de presse, le 18 juin 2022 à Alger

« Ainsi, l’interdiction de l’université du RCD relève d’une détermination de ses auteurs à régenter la vie publique par l’arbitraire conféré par le monopole de la force, voir de la violence ; la loi ne constituant plus un obstacle pour les abus de toutes sortes« , lit-on dans un communiqué du parti. Selon la même source, « l’’objectif étant d’empêcher les militants et les citoyens de débattre de la conduite de la vie publique, en un mot de l’avenir du pays, de sa jeunesse et des alternatives possibles au marasme généralisé installé par un pouvoir de fait, préoccupé par sa seule survie à court terme« .

« C’est cette obsession de survie à court terme et à tout prix qui semble être le ciment des centres de décision qui sous tend la ligne du tout répressif dans tous les domaines de la vie publique« , souligne le RCD, en qualifiant « d’injuste », le maintien en prison des détenus d’opinion, les condamnations arbitraires et la poursuite des arrestations pour de prétendus délits de même nature« .

« Cela dénote de la peur et de l’isolement interne des promoteurs de l’hypothétique démarche de normalisation conduite à travers un processus d’élections rejeté par les populations dans une écrasante majorité« , indique la même source. Pour le parti, « la recherche effrénée d’une caution internationale aux rapts électoraux du système ne trompe personne« . « Au dernier sommet des Etats dits arabes, les officiels algériens étaient suspendus à la participation ou non des potentats et autres dictateurs de ces Etats. A force de ménager la chèvre et le chou, y compris sur l’ordre du jour, ce rendez-vous, bassement programmé un Premier novembre a donné lieu à une nouvelle déclaration d’intention où tout le monde trouve son compte sauf les peuples de ces Etats, en particulier ceux qui subissent les guerres de décomposition et, ils sont nombreux« , dénoncent le RCD.

Et d’ajouter: « Pendant ce temps, la police politique du régime qui semble avoir pris le pas sur toutes les institutions, veille au grain ; la criminalisation de l’initiative et de l’action politique étant désormais la règle, la machine à fabriquer des dossiers contre les militants et activistes ne chôme pas« .

Après l’examen de la situation politique du pays, la direction du RCD, ajoute le communiqué, a abordé la situation organique et l’activité interne, en lien avec la communication, le financement ainsi que les adhésions en Algérie et au niveau de la communauté algérienne à l’étranger.

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