« Devant une assistance nombreuse, le président du RCD, Atmane Mazouz, a animé une rencontre-débat pendant plus de trois heures à la salle de cinéma d’Akbou », selon un communiqué du parti, rendu public, samedi. Le conférencier a passé en revue la situation politique qui prévaut dans le pays et les perspectives du parti à court et moyen termes. Il a traité également les questions économiques, sociales et internationales.
Abordant la question des libertés dans le pays, le président du RCD a rappelé « la dégradation des droits humains, les atteintes récurrentes aux libertés, le non-respect de la Constitution et des droits et pactes internationaux ».
« La terreur et la peur sur la société sont une véritable menace sur la cohésion nationale, tant le sort de l’Algérien est réduit au silence, à la prison ou à l’exil. J’ai vécu des moments difficiles dans ma vie, mais présentement, nous vivons la version SOFT de la décennie noire où la mort était l’extrême terreur opposée aux démocrates », assène-t-il.
Traitant des questions économiques, il a déploré « la chute profonde du pouvoir d’achat des Algériens causée par une inflation galopante, un déclassement social des couches moyennes et des indicateurs économiques en déclin ». Il a pointé parmi les causes, « la faillite des structures de planification, l’instabilité du cadre juridique, le système rentier, la corruption et la bureaucratie étatique », souligne document.
S’agissant les questions internationales, Atmane Mazouz soulignera l’absence d’efficacité dans l’action diplomatique et la perte de crédit à l’international. Avec la situation au proche Orient et les menaces au Sahel, il conclura sur cette question que « nous vivons une époque troublée et chargée de menaces contre notre pays qui nécessite une sérieuse reconsidération de nos priorités pour la sauvegarde de nos intérêts diplomatiques », affirme le responsable du RCD.