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RCD : « le climat n’est pas à la préparation sereine de la prochaine présidentielle »

Le RCD a estimé que « le climat n’est pas à la préparation sereine de la prochaine présidentielle ». Le parti signale que le « maintien en l’état de l’article 87 bis », à lui seul, « constitue un état d’exception ». 
© DR | Atmane Mazouz, président du RCD, s'exprimant vendredi 19 janvier 2024, devant les membres du conseil national du parti

Des « lignes semblent bouger çà et là » en prévision de la prochaine élection présidentielle, « même si c’est de manière contradictoire », a estimé le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) dans un communiqué rendu public ce mardi 12 mars 2024.

Le parti cite, à cet effet, « les amendements au code pénal proposés par le gouvernement et entérinés par l’Assemblée nationale et le Sénat » qui, d’après lui, « appellent à différentes lectures ».

Ainsi, « alors que le discours des officiels s’efforce de vendre une image d’une Algérie qui s’ouvre, le texte gouvernemental maintien en l’état l’article 87 bis, lequel, à lui seul, constitue un état d’exception », a indiqué le RCD, en rappelant que celui-ci « a servi à jeter en prison des centaines de citoyens innocents et a fait l’objet de tant de critiques y compris de l’ONU ».

Or, « en choisissant l’arbitrage pour son maintien, ceux qui décident n’écartent pas son usage à court terme », a-t-il déclaré, en ajoutant que « le durcissement des sanctions pour sortie illégale du territoire national à travers l’article 175 bis ne peut concerner simplement la harga ».

Pour le RCD, « le climat n’est pas à la préparation sereine de la prochaine présidentielle comme peut le suggérer la création pour des besoins d’instrumentalisation d’un Conseil mondial de la diaspora algérienne (CMDA) pour répondre –aux multiples appels du président Tebboune–, selon le principal organisateur de ce Forum qui a été tenu, le 08 mars courant, dans un hôtel de luxe de la capitale française ».

Tout en évoquant aussi la revue El Djeich qui « s’invite, une fois de plus, sur le terrain politique », la formation politique présidée par Atmane Mazouz a estimé qu’ « entre les déclarations d’un Bengrina sur la présidentielle et ceux qui trouvent que le pouvoir est sur la bonne voie pour s’amender et assurer un bon déroulement du scrutin ou alors que la priorité de l’heure c’est la sécurité et l’économie pour balayer d’un revers de main le préalable de légitimité et de démocratie, il y a de la place à tous les revirements ».

« Puisque pour certains, l’heure semble être aux positionnements et non à l’exigence du débat, d’aucuns se pressent pour se donner un destin national pendant que pour d’autres il est temps de rejoindre leurs parrains », a ajouté le RCD.

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