Proposé au vote en plénière, après une semaine de débat, le texte, estiment les députés du RCD dans un communiqué rendu public aujourd’hui, « reconduit les inconséquences au plan économique et qui approfondit la détresse sociale de larges couches de la population ».
«L’absence de nouveaux impôts et taxes présentées par le gouvernement et ses partis comme un butin de guerre n’est rien devant, le gel des salaires, la dévaluation continue du dinar, le non remplacement de plus de 47 000 postes de départs en retraite, la coupe de 440 milliards de dinars dans le budget d’équipements ou le maintien du gel de projets structurants comme les CHU », expliquent les élus du RCD.
Ciblage des subventions
Depuis 2014, année marquée par la chute des prix des hydrocarbures, ajoute-t-on dans le même communiqué, « les gouvernements successifs annoncent des réformes de structures pour augmenter la part de la fiscalité ordinaire, opéré un ciblage des subventions et résorber les déficits des caisses sociales. Rien de cela n’a été entrepris ».
« Le pays est toujours suspendu au prix du baril suppléé depuis plus d’une année par une planche à billets qui risque de réveiller un processus inflationniste difficile à maitriser avec la baisse tendancielle des réserves de change », lit-on dans le même communiqué.
Ce projet, souligne la même source, qui est fortement influencé par la tenue de l’élection présidentielle de 2019 aggrave les problèmes en différant les solutions.