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RCD : Mazouz appelle à l’ « union des forces patriotiques »

Le Président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Atmane Mazouz, a appelé, aujourd'hui vendredi 19 mai 2023, à l'"union des forces patriotiques". A propos de la Présidentielle de 2024, celui-ci dira que le pays "n'a pas besoin d'une élection burlesque". Il a estimé que ce rendez-vous "pourrait être une porte pour le changement", néanmoins, "le pouvoir a fermé tous les espaces d'expression".
© DR | Le Président du RCD, Atmane Mazouz, lors de son allocution d'ouverture des travaux du congrès des Jeunes progressistes du parti

Le Président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RD), Atmane Mazouz, a estimé, aujourd’hui, lors d’un point de presse tenu en marge du deuxième congrès des « jeunes progressistes » du parti, qui s’est déroulé à la Mutuelle des matériaux de construction, à l’Ouest d’Alger, qu’au vu de la situation « difficile » que traverse le pays, « les forces politiques doivent s’unir ». « Le pays est en danger et nous devons tout faire pour éviter une aventure de plus pour la nation », a-t-il par ailleurs déclaré lors de son allocution d’ouverture des travaux du congrès. « Il est urgent pour les forces patriotiques de démontrer qu’une autre alternative est possible aux fuites en avant et à l’état d’exception qui ne dit pas son nom », a-t-il ajouté.

A cet effet, par rapport au contexte politique, celui-ci, qui a appelé une nouvelle fois à la libération des détenus d’opinion dont des militants du RCD, a indiqué que « l’Algérie doit retrouver une situation normale où toutes les forces politiques, tous les syndicats, peuvent s’exprimer librement ». « Il faudrait que le système comprenne que la répression n’est pas un moyen pour gérer le pays. La répression ne fera que fragiliser la nation algérienne », a-t-il déclaré.

Questionné au sujet de l’élection présidentielle de 2024, celui-ci a indiqué que le rendez-vous « pourrait être une porte pour le changement » et qu’ « un rapport de force peut être créé ». Or, a-t-il fait noter, « le pouvoir a fermé tous les espaces d’expression ». « Le pays n’a pas besoin d’une élection burlesque », a-t-il lancé. C’est dans ce sens que par rapport à la participation ou non du camp démocratique, celui-ci dira : « Si des élections transparentes sont organisées…le peuple ne demande que ça ».

Pour ce qui est de la possibilité d’élargir à d’autres formations politique l’initiative relative à la réunion tripartite qui a regroupé le RCD, l’UCP et le PT, le 12 avril dernier, et qui a été sanctionnée par une déclaration commune dans laquelle un appel a été lancé aux autorités afin, entre autres, de « décréter des mesures d’apaisement politique », Atmane Mazouz a affirmé qu’il y a eu des tentatives pour contacter d’autres acteurs de la scène politique. Mais, a-t-il poursuivi, « il y a une terreur qui s’abat sur les partis politiques ». « Il y a des partis politiques qui ont peur de s’afficher, de dénoncer », a-t-il déclaré, en ajoutant qu’ « il y a une autre classe politique qui ne peut pas être à la hauteur du combat des algériens ». « Il faudrait résister », a déclaré Mazouz, en précisant que « c’est par la lutte que le RCD a arraché la tenue du congrès des jeunes Progressistes et la conformité du congrès du parti qui s’est tenu en juin 2022 ».

Il est utile, en dernier lieu, de signaler que près de 700 jeunes militants du parti ont pris part à ce congrès. Un rendez-vous organisé un 19 mai, comme l’a rappelé le président du RCD, une « date symbole » qui « rappelle l’engagement des étudiants et jeunes algériens en faveur de l’indépendance du pays ». Plusieurs personnalités et des représentants de partis politiques, à l’image du sociologue, Nacer Djabi, l’ancien premier secrétaire national du FFS, Ali Laskri, Ramdane Taazibt (PT), Lakkhdar Amokrane (Jil Jadid) ou encore Messaoud Boudiba (Cnapest), pour ne citer que ceux-là, ont assisté aux travaux du congrès.

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