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Réfugiés arrêtés à Tamanrasset : Les ONG s’indignent, black-out côté gouvernement

Black out total autour de l’affaire des 114 réfugiés, dont la plupart sont des palestiniens et des syriens, arrêtés dans la wilaya de Tamanrasset depuis bientôt un mois.

En dépit de la polémique et des versions multi couleurs distillées sur les réseaux sociaux, aucune information officielle na jusque-là été communiquée quant à ce dossier qui a, semble-t-il, mis la diplomatie algérienne et le ministère de lintérieur dans une situation peu envieuse.

Éviter la presse

Les instructions sont fermes : éviter la presse et tout contact avec les médias pour  tenter de trouver la meilleure issue qui éviterait aux autorités algériennes les foudres des ONG et les critiques acerbes des ligues internationales des droits de lhomme. Le centre de transit, créé exclusivement en 2014 pour y abriter  les opérations de rapatriement des ressortissants nigériens en situation illégale sur le territoire algérien, est, faut-il le signaler mis sous la loupe des défenseurs des droits de lhomme qui déplorent la situation dans laquelle se trouvent ces migrants clandestins ayant fui latrocité et la guerre.
Selon une source qui a requis lanonymat, ces migrants (53 palestiniens, 43 syriens et 4 yéménites) sont pris en charge dans des conditions qui laissent comprendre les raisons de linquiétude de leur famille et lindignation des organisations humanitaires. Selon notre  source ces réfugiés auraient transité par plusieurs pays avant datterrir à Tamanrasset.

Indignation

Les réfugiés syriens, pour ne citer que ceux-ci, seraient passés par la Jordanie et la Turquie, puis par l’Egypte, l’Ethiopie et  le Soudan. Ils ont transité par la capitale malienne, Bamako avant de rallier Gao et Kidal et de franchir la frontière algérienne par Timiaouine et In Guezzam, à 600 et 400 km à lextrême sud de la wilaya de Tamanrasset.
Au départ, les autorités algériennes auraient décidé de renvoyer tous les migrants vers le pays dorigine. Cependant, cette option a été vite écartée à la suite de la charge et lindignation des organisations humanitaires qui ont dénoncé la violation des traités internationaux relatifs à limmigration.

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