Refusant de démissionner : le président Bouteflika s’accroche à sa conférence

Le président de la république Abdelaziz Bouteflika, en séjour médical à Genève depuis le 24 février pour un "séjour médical"  semble être dans un sale état de santé a révèle la tribune de Genève, aujourd'hui, 06 Mars.
Crédit photo : DR | Le président de la république Abdelaziz Bouteflika

Le président Bouteflika refuse de quitter le pouvoir, en réponse à la demande populaire. Il s’accroche à sa conférence nationale, annoncée dans sa feuille de route rendue publique la semaine dernière.

 
Dans un nouveau message adressé à l’occasion de la fête de la victoire coïncidant avec du 19 mars, il ne donne pas l’impression de ne pas vouloir donner une suite à la demande du peule qui réclame son départ et celui du système.
Il affirme que la conférence la Conférence nationale inclusive « qui se tiendra dans un très proche avenir, avec la participation de toutes les franges du peuple algérien, émettra des décisions cruciales à même d’opérer le bond qualitatif que réclame notre peuple ».
« Notre pays s’apprête à changer son régime de gouvernance et à renouveler   ses systèmes politique, économique et social à la faveur de la Conférence nationale inclusive qui se tiendra dans un très proche avenir avec la participation de toutes les franges du peuple algérien », écrit-il.
Selon lui, « la mission de cette Conférence est d’autant plus sensible, que c’est à elle que revient la tâche d’émettre des décisions cruciales, à même d’opérer le bond qualitatif que réclame notre peuple, notamment les jeunes, un bond que cristallisera une révision constitutionnelle globale et profonde, laquelle sera soumise par référendum à l’approbation du peuple ».
Cette révision constitutionnelle, ajoute-t-il, « préludera à un nouveau processus électoral qui verra l’élection d’un nouveau président ». Le chef de l’Etat précise que cette Conférence « aura la mission de délibérer, en toute liberté, de l’avenir socio-économique du   pays, un avenir chargé de défis dans ce domaine, d’où l’impératif d’un consensus national sur les objectifs et les solutions à même d’atteindre  une croissance économique forte et concurrentielle, une croissance qui garantirait la continuité de notre modèle social basé sur la justice et la solidarité ».

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