« L’Alliance nationale républicaine (ANR) a appris avec un grand regret la décision de l’autorité nationale indépendante des élections (ANIE) portant rejet du dossier de son candidat à l’élection présidentielle, en conséquence et conformément aux dispositions de l’article 252 de la Loi Organique relative au régime électoral, la direction du parti a décidé d’introduire un recours auprès de la Cour constitutionnelle », lit-on dans le communiqué.
Selon la même source, « le parti se réserve d’exprimer sa position ou de commenter la décision de rejet du dossier de son candidat, jusqu’à ce que les voies de recours soient épuisées et que la Cour Constitutionnelle se prononce sur le recours dont elle est saisie dans un délai maximum de sept (07) jours ».
Le parti estime que les arguments présentés par le président de l’ANIE, Mohamed Charfi, justifiant le rejet de candidature de Sahli ne tiennent pas la route. En effet, le dossier contient 649 parrainages d’élus locaux répartis sur 47 wilayas. L’ANIE a indiqué avoir reçu 635 parrainages d’élus locaux répartis sur 47 wilayas, dont 539 ont été acceptés, alors que 96 ont été rejetés en raison de la répétition des parrainages avec d’autres candidats.
Or, l’ANR considère ce motif juridiquement irrecevable, étant l’application de l’ANIE sur laquelle sont portés les informations des souscripteurs David empêcher la duplication des parrainages et signatures, comme s’est engagé le président de l’ANIE à plusieurs reprises lors de ses différentes conférences de presse, notamment celle qu’il a animé lors de sa visite dans la wilaya de Bejaïa, explique l’ANR.