Le ministre de l’intérieur français, Bruno Retailleau, a déclaré, ce mardi 18 février 2025, sur TF1, qu’il a demandé à ses services de « dans quelles conditions » la compagnie nationale Air Algérie pouvait être « sanctionnée ».
« Si l’Algérien n’avait pas de carte d’identité ou de passeport bionumérique, je comprends qu’il faille un laissez-passer consulaire », -t-il déclaré. « Mais là, le document est reconnu. Il est algérien. Donc l’Algérie enfreint le droit. J’ai demandé à mes services de voir dans quelles conditions on pouvait sanctionner » la compagnie nationale Air Algérie, a-t-il ajouté. « On est en train de voir toute l’échelle de la riposte possible », a-t-il encore indiqué, dans des propos rapportés par le quotidien français « Le Monde ».
Il est à signaler que les médias français ont fait référence lundi à une note interne de la police française dans laquelle il a été précisé qu’Air Algérie exige désormais un laisser-passer consulaire même lorsque la personne expulsée de France est titulaire d’une pièce d’identité valide.
Les mêmes médias ont rapporté qu’il y a eu, dans la nuit du 10 au 11 février, une deuxième tentative d’expulsion d’un algérien, sans laisser-passer consulaire, mais les autorités algériennes selon ces mêmes sources, ont comme dans le cas de « Doualemn », refusé de le laisser débarquer.