Relations algéro-françaises : Macron recadre Bayrou et Retailleau au sujet de l’accord de 1968

"Chacun est dans ses compétences. L’accord de 1968, c’est le président de la République", a déclaré le Président français Emmanuel Macron au "Figaro" dans la soirée du lundi 3 mars 2025.
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© DR | Les relations algéro-françaises sont en crise depuis plusieurs mois

Le Président français, Emmanuel Macron, ne semble pas être en accord avec les positions de son Premier ministre, François Bayrou, et ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, au sujet des relations avec l’Algérie, notamment pour ce qui est de l’accord de 1968.

Dans la soirée du lundi, le journal français « Le Figaro » a rapporté que Macron a réaffirmé son opposition à une dénonciation unilatérale de l’accord en question.

« Chacun est dans ses compétences. L’accord de 1968, c’est le président de la République », a-t-il déclaré.

Il est à rappeler que le Premier ministre français avait menacé, mercredi 26 février, à l’issue d’un comité interministériel sur l’immigration de « dénoncer » d’une manière unilatéral l’accord de 68 si l’Algérie n’acceptait pas, dans un délai de quatre à six semaines, comme il l’avait signifié, de le renégocier.

Un « ultimatum » que l’Algérie avait aussitôt rejeté bien entendu.

D’ailleurs, deux jours après la déclaration de son Premier ministre, macron s’était exprimé sur la question en indiquant que son pays n’a pas l’intention de remettre en cause l’accord et appelant à « engager un travail de fond ».

« Ce qu’on a acté avec le Président Tebboune en 2022, c’est sa modernisation. Je suis totalement favorable, non pas à le dénoncer, mais à le renégocier », a ajouté hier Macron au « Figaro » au sujet de l’accord de 68.

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